•      J'ai participé, il y a quelques jours, avec quelques copines de peinture, à un petit challenge dont le thème était : "Empilement de bols". C'était à faire en une seule séance, en théorie en quelques minutes. Pour le moment je me sens encore bien incapable de peindre un sujet en quelques minutes, j'ai besoin d'un peu de temps pour mes mélanges de couleur, pour observer correctement, poser la couleur... Je suis déjà très contente d'arriver à "terminer" quelque-chose en quelques heures, alors qu'il n'y a pas si longtemps, il me fallait des jours, voire des semaines (de doutes et de questionnements) pour arriver au bout d'un tableau, quand j'y arrivais.

       Evidemment, la méthode est très différente, tout est fait dans le frais, pas de glacis, pas de séchage intermédiaire, et s'il y a des erreurs, on ne les retouche pas le lendemain !

    Bref c'est plus un exercice qu'autre chose, mais c'est très plaisant à faire :-)

    Voici le résultat de cette petite expérience, en un peu plus de 3 heures :

    Empilement de bols, a painting a day.

    Empilement de bols, huile sur kraft enduit.


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  •      Je montrais ici : Études de radis, quelques dessins préparatoires en vue de peindre une pochade à l'huile.

    Avant de me confronter aux couleurs et au défraîchissement rapide d'une botte entière de radis je voulais découvrir de manière simplifiée les nuances qui composent ce légume racine et ses fanes.

    J'ai donc fait un petit essai avec un seul radis :

    Un radis, pochade à l'huile

    Un radis, pochade à l'huile sur toile.


    Voici la botte entière :

    Botte de radis

    Botte de radis, pochade à huile sur panneau.

         Il s'agissait, je le rappelle, d'un exercice proposé par mon professeur de dessin et peinture. Le but était de peindre une pochade, et manifestement ce n'en est pas une : je ne peux pas m'empêcher de fondre les touches de peinture. Ce n'est pas évident non plus de trouver du premier coup la bonne teinte, de la poser d'un coup de pinceau au bon endroit. Celà dit, les fanes sont en pagaille, les blancs trop peu éclatants, bref, il y a encore beaucoup de travail pour arriver à un résultat à peu près correct.

         J'ai trouvé cet exercice difficile dans la mesure où, pendant la scéance de peinture, je voyais littéralement les radis bouger, tellement ils se fanent rapidement à température ambiante. Mais j'ai vraiment beaucoup aimé faire les recherches de mélanges de couleurs, travailler l'arrière-plan et la zone de contact entre les radis et le support.

         Pendant quelques jours, j'ai vu les radis sous un angle complètement différent, et c'était très suprenant et amusant à vivre. Ils ont été l'objet de toute mon attention, je leur ai trouvé de l'éclat, de la fragilité, et même une certaine grâce naturelle ;-) Le radis est un modèle aussi peu coopératif qu'intéressant !

    À bientôt !


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